Hiryuu Darion [ Validé ]

Nom et prénom :
Hiryuu Darion

Age :
26 ans

Village / Organisation / Groupe :
aucune

Rôle ( si vous entrez à Baroque Works, indiquez le n° souhaité ; sinon, indiquez le métier de votre personnage ):
Vagabond à l'occasion mercenaire où chasseur de primes et archéologiste en devenir

Description physique :
Mesurant aux alentours d'1m80, Darion a le corps d'un homme qui a voué sa vie aux arts martiaux même s'il n'est pas excessivement musclé. Il possède de cheveux blond coupé court et de sombres yeux bleus. Ses bras, ses poignets et ses mains sont plutôt fins bien qu'une musculature d'acier semble jouer sous sa peau plutôt claire et que ses épaules soient assez larges.
Darion a généralement une démarche souple qui donne parfois l'impression de faire face à un félin.
Dernier élément visible, il a un dragon rouge tatoué dans son dos. Le tatouage est situé juste en dessous de son épaule gauche et occupe 40 cm sur 30 de peau. Le dragon a un corps de serpent et des pattes de reptiles. Sa tête est un hybride entre un crocodile (forme et dentition de la gueule) et un très jeune cerf (de chaque côté de la tête du mythique animal dépasse les cornes de Tony Tony Chopper version raton ).
En général, il s'habille en noir et il porte un long manteau de cette couleur qui lui descend jusqu'aux cheville. Autres éléments notables, il porte sur chacun de ses poignets un bracelet représentant un dragon et un mempo rouge et finement décoré couvre souvent son visage. Ce masque est recouvert de gravure arrondie et est séparé en deux parties, une haute et une basse, ce qui permet à Darion de s'alimenter et de boire sans l'enlever quoique cette façon de faire soit assez délicate et guère agréable.

Profil psychologique :
Darion est blagueur et aime beaucoup rire. D'un naturel avenant, il donne l'impression d'être toujours en train de sourire et il ne perd pour ainsi dire jamais son calme.
Quand il travaille avec d'autres personnes, il est prévenant et tente de limiter les risques au maximum afin de ne pas perdre de compagnons car la mort d'un homme est toujours pour lui un échec. Malgré tout, il aime l'aventure et il adore les sensations qu'il ressent lorsqu'il risque sa vie.
Il a un sens de la justice très développé et il essaiera toujours de venir en aide aux personnes en danger. Il n'hésitera pas non plus à mettre sa vie en jeu pour protéger d'honnêtes gens.
Son plus gros défault vient de ses absences qui peuvent pointer leur nez à tout moment et dans ces cas, il pense à autre chose, il décroche complètement son attention des évènements en cours pour se concentrer sur autre chose, une pensée, un papillon, etc... Dans ces moments, il peut changer le sujet de la conversation alors même qu'il est train de parler.

Armes(s) :
Darion est un expert du combat à main nue mais pour le cas où son adversaire posséderait un fruit du démon embêtant, il peut utiliser les bracelets qu'il porte aux poignets. Cette arme s'appelle le Fundo Tetsugen. Les deux bracelets sont en fait incrustés de « granit marin ». Darion peut les utiliser soit en les passant sur ses mains (les bracelets ont un système de serrage ce qui permet d'adapter leur taille) soit dans un combat à moyenne distance, les bracelets étant attaché à un cable d'acier dissimulé.
Il a obtenu cette arme alors qu'il était encore en poste en tant qu'officier de la marine et il l'a gardé après sa désertion.

Histoire ( minimum 15 lignes, vous devrez l'inventer / l'imaginer si l'on ne sait pas grand chose du personnage ) :

Darion a longtemps vécu à South Blue sur l'île Karaté. Il a développé une technique de combat qui emprunte à tous les styles qu'il a pu étudier. Il excellait dans le combat aérien à tel point qu'il avait développé le « moonwalk » à l'âge de quatorze ans. Il avait obtenu de la part des instances combattantes de l'île Karaté de pouvoir donner un nom à sa technique de combat; il l'avait surnommé l'Aeris.
A l'âge de dix huit ans, le jeune-homme s'est engagé dans la marine afin de voyager et de protéger les gens quand il le pouvait.
Son sens de la justice et son talent au combat était tel qu'il a rapidement gravi les échelons de la marine pour devenir colonel deux ans après son engagement. Son ascension a été marqué par la capture de Yoipari un capitaine pirate ayant mangé le fruit de la chouette et dont la prime était de vingt cinq millions de berry.
Le haut commandement de la marine décida alors de le mobiliser sur la route de tous les périls. Il quitta alors sa garnison de l'île Karaté pour se rendre à Loguetown, la ville où tout se commence et où tout se termine, avant d'aller affronter les dangers de cette terrible voie maritime.
Absorbé par la contemplation de la ville, il arriva en retard sur le ponton où le navire l'attendait.
Lorsqu'il arriva au quartier général de la marine quelque semaine plus tard, il se présenta immédiatement pour prendre ses fonctions. Son nouvel équipage lui fut présenté et il prépara sa première sortie sur la route de tous les périls.
Mais juste avant le départ, il croisa l'un de ses pairs, colonel lui aussi qui le défia. Darion, énervé par les commentaires désobligeants de son vis à vis accepta le défi. Le combat ne dura que quelques secondes avant que le jeune colonel ne morde la poussière.
Son adversaire était le détenteur des pouvoirs d'un Logia et les attaques du jeune-homme était complètement innefficaces.
Humilié, Darion resta au sol même après que son vainqueur soit parti.
Le jeune colonel ne manqua pa de ressasser les évènements dont il venait d'être la victime. La démonstration de puissance de son pair l'avait ébahi. Bien sûr, le jeune-homme connaissait l'existence des Logia mais il n'imaginait pas que de tels pouvoirs pouvaient être conféré à ceux qui avaient mangé ces fruits du démon.
Darion était loin d'être stupide et une fois la frustration de la défaite passée, il ne mit pas longtemps à comprendre le comportement de son adversaire du jour.
Son aîné lui avait fait prendre conscience que la vie d'officier de la marine, particulièrement sur la route de tous les périls, était dangereuse.
Le jeune-homme prit alors la décision de s'entraîner pour pouvoir à l'avenir parer à ce genre de situation.

Darion alla voir les membres de son équipage pour annuler le départ puis il alla voir ses supérieurs pour leur demander une semaine de congé. Malgré leur surprise, ses supérieurs accédèrent à sa demande et le jeune colonel en profita pour faire des recherches sur les fruits du démon; quels pouvoirs accordaient-ils et comment les neutraliser ainsi que pour envoyer un petit mot de remerciement au colonel qui l'avait vaincu.
Il entreprit aussi de modifier sa tactique de combat et il lut des livres sur la stratégie.
Lorsque la semaine fut écoulé, il prit son commandement et à la tête d'un petit équipage, il se mit à voguer sur la route de tous les périls.

Devenu prudent grâce à son altercation avec un colonel de la marine, Darion ne perdit pourtant pas en efficacité. Malgré tout, sa façon de combattre changea du tout au tout.
Lorsqu'il poursuivait un criminel, il demandait qu'on lui fournisse un maximum de renseignements sur la personne. S'il estimait ne pas en avoir assez, il provoquait des escarmouches contre sa cible en élaborant des plans de repli, afin d'étudier son ennemi et de développer la stratégie la moins coûteuse possible en pertes humaines. Lors de ces affrontements, il se déplaçait toujours en personne, n'emmenant avec lui que les hommes les plus forts de son équipage et ceux en qui il avait le plus confiance. Les précautions qu'il prenait ne l'empêchait pas de toujours mener ses missions à bien. De plus, grâce à sa prudence, seul deux de ses hommes perdirent la vie au cours de combats.

Les marins sous ses ordres devînrent des durs à cuire et en peu de temps, la renommé de l'équipage de Darion grandit ce qui lui permit de gravir encore des échelons. Doté d'un excellent sens de l'observation, il dressait la liste des points forts et des points faibles de ses hommes dès qu'il en avait l'occasion et il leur donnait ensuite des consignes d'entraînement pour s'améliorer.
Finalement, le jeune-homme fût promu au rang de vice-amiral après la capture d'un pirate dont la tête était mise à prix à deux cent trente millions de berrys.
Il acquis à cette occasion son surnom : Darion le marionnettiste.
Ce surnom faisait référence aux stratégies qu'il mettait en place lorsqu'il déployait ses forces pour capturer quelqu'un et non pas à de quelconques pouvoirs.
Fin psychologue, il cherchait toujours à destabiliser son adversaire avant le début du combat et les plans qu'il dressait à l'avance prévoyait, la plupart du temps, tous les mouvements que pourraient effectuer les criminels recherchés. Dès lors que le combat était engagé, Darion donnait toujours l'impression de connaître le scénario à l'avance, pire, il donnait l'impression que tout se déroulait selon sa volonté tel le marionnettiste qui fait jouer à ses poupées la pièce qu'il a composé.

Un jour pourtant, sa foi en la marine tituba. Le quartier général lui demanda de retrouver et d'arrêter un marin déserteur. Grâce à son efficacité coutumière, Darion ne mit pas longtemps à accomplir son devoir. Seulement, au cours du voyage retour, il discuta avec son prisonnier des raisons de sa désertion.
Ce qu'il apprit le remplit de terreur. L'homme lui raconta le Buster Call sur les Ohara. Au début, le vice-amira ne voulut pas y croire.Il ramena néanmoins son prisonnier au siège de la marine.
Il recommença alors des recherches, mais cette fois, sur les conditions qui avait mené à l'éradication des Ohara mais il ne trouva que peu de renseignements. Ill fit une demande pour consulter le dossier de l'affaire. Ce droit lui fut accordé seulement il ne trouva rien de probant dans les documents qu'il consulta et ses questions restèrent sans réponse.
Darion finit par se demander si les informations qu'il cherchait n'était pas classé secret-défense. Il abandonna alors les recherches jusqu'à ce que le marin déserteur fut exécuté.
Le vice-amiral fut horrifié par la décision du quartier général mais aussi par la vitesse du procès. Plus que jamais, il voulu savoir ce que contenait les archives secrètes sur le dossier Ohara.
En tant que vice-amiral, il avait déjà eût des autorisations pour parcourir certains dossiers top-secrets afin d'obtenir des informations sur divers cibles qu'il devait arrêter aussi connaissait-il l'emplacement de ces archives.
Un soir alors que la nuit était tombée, Darion se faufila dans les lieux et se mit à la recherche du dossier Ohara. Ce qu'il apprit le glaça. Le gouvernement mondial avait donné l'ordre d'utiliser le Buster Call contre les Ohara, et aux yeux de Darion, rien ne pouvait justifier un tel acte; rien ne pouvait justifier le massacre d'une population qui ne faisait que vivre et étudier.
Dès l'instant où le jeune-homme fit cette découverte, ca décision fut prise. Le gouvernement mondial devait tomber. Il se mit à fouiller dans les archives secrètes à la recherche d'autres affaires semblables et de preuves à emmener afin de convaincre le monde de destituer ces hommes de leur pouvoir.

Mais ces allées et venues finirent par être repérées. Une nuit alors qu'il sortait de la salle des archives, Darion tomba sur un autre vice-amiral. Un violent combat s'engagea entre les deux hommes et pour la première fois depuis sa venue sur la route de tous les périls, le jeune-homme dut faire appel à toute sa technique de combat. Malheurement, son adversaire était trop fort et le jeune-homme savait que désormais le temps lui était compté. Il tenta de prendre la fuite et les deux hommes s'affrontèrent finalement sur son navire.
Darion fut vaincu et il ne dût la vie et la liberté qu'à l'explosion de son bateau qui le projeta en mer. Avant de s'évanouir, il parvînt à s'aggriper à une planche sur laquelle il dériva pendant des jours.
Il fut recueilli par un navire marchand et le médecin du bord lui prodigua les soins nécessaires à sa survie.

Lorsqu'il fut rétabli, il quitta ses sauveurs et se mit à arpenter le monde à sa guise malgré le fait que le gouvernement le faisait rechercher comme traître et déserteur. Pour parer aux ennuis, Darion se fabriqua un mempo derrière lequel, il dissimula son visage et il laissa croire qu'il se nommait Shosuro.
Afin de gagner sa vie, il se reconvertit en mercenaire à l'occasion chasseur de primes.
Mais son sens de la justice n'avait pas disparu avec sa foi en la marine. Dès qu'il en avait l'occasion, il redevenait Hiryuu Darion, l'ancien vice-amiral, et il protégeait comme il pouvait les populations des ravages commis par les pirates. Le jeune-homme laissait aussi derrière lui suffisemment de preuves de son passage pour lancer ceux qui le cherchait sur de fausses pistes.
En plus de sa nouvelle vie, Darion avait un nouveau but : il voulait reconstituer l'histoire de la tragédie Ohara. Il voulait aussi découvrir le secret qui avait justifié le massacre de centaines d'hommes et de femmes. Pour accomplir son objectif, Darion devrait se renseigner auprès de ceux qu'il savait avoir participé à ce tragique évènement ; sa quête ne pourrait prendre fin que lorsque le gouvernement mondial tomberait pour ses crimes.

POST RP :

Voir ci-dessous.

Post RP ( cfr ci-dessous ) :

Darion se trouvait dans la taverne Irasshaimase de Hatsoukotou, l'une des premières îles après l'entrée de la route de tous les périls. Le jeune-homme était vêtu de son traditionnel long manteau noir et il avait rabattu sa capuche sur sa tête pour dissimuler son visage. Une choppe de rhum était posé sur sa table à côté de son mempo et l'ex-militaire se balançait sur sa chaise écoutant avec attention les gens parler.
La taverne alignait une trentaine de tables et quatre fois plus de chaises. L'établissement était le plus grand du village et comme lui avait une structure en bois. Le comptoir était situé face à l'entrée, collé au mur du fond, ce qui permettait au tavernier de voir tous ses clients ainsi que les nouveaux arrivants. La porte de la taverne était suffisemment large pour que deux personnes de constitution moyenne entre sans problème et suffisemment haute pour qu'un homme de deux mètres puisse passer sous le porche sans se cogner la tête. Adossé au comptoir, le tavernier portait un tablier marron et une veste blanche. Il était dégarni sur le haut du crâne et le reste de ses cheveux grisonnaient. Il portait une longue moustache grise et des yeux verts perçant. Bâti comme une armoire à glace, le tavernier d' Irasshaimase en imposait ce qui ne l'empêchait pas de discuter et de rire avec ces clients.
Toujours en train de se balancer sur sa chaise, Darion estimaitt que sa bourse s'allégeait un peu trop en ce moment. Il commençait à éprouver des difficultés pour trouver à se nourrir et il était temps pour lui de chercher du travai, c'était dans cette optique qu'il était rentré dans ce bar. En écoutant les conversations, il espérait entendre parler d'un navire marchand qui engagerait des gardes du corps où d'un pirate qui faisait des siennes dans la région.
Il était attablé depuis plusieurs heures et il n'avait toujours aucune piste de travail intéressante. Darion commençait à désespérer quand une femme vêtu d'une robe rouge ouvrit la porte de l'établissement, l'air affolé.
Les têtes de tous les clients se tournèrent vers elle alors qu'elle s'effondrait, tombant à genoux.

« Bankou le sanguinaire et son équipage vienne de mettre pied à terre, il faut fuir... »

Un homme surgit derrière la jeune-femme, ce dernier était habillé à la façon des marins. Il était vêtu d'un pantalon en toile marron et d'une chemise blanche rayé de noir. Il portait un sabre à la ceinture et les cicatrices qu'il exhibait sur son torse et son visage prouvait qu'il était habitué à se battre.
Il saisit la femme à l'épaule et son geste avait quelque chose de possessif.

« T-T, ce n'est pas très gentil ça, d'essayer d'avertir les gens de notre arrivée. »

Devant le pirate, toutes les conversations s'étaient tues et plus personne n'osait bouger lorsqu'une voix au comptoir vient perturber le silence.

« Vous avez de la chance. Bankou est d'humeur généreuse aujourd'hui. Vous tous, allez chercher vos possessions de valeur, et amenez-les à cette auberge. Allez, du vent. »

Celle qui venait de rompre le silence était une jeune-femme habillé elle d'un pantalon de toile noir, d'une chemise et d'un manteau de la même couleur. Le tenancier de la taverne et ses clients n'en revinrent pas, il n'avait pas vu la pirate se glisser entre eux pour aller s'accouder au comptoir.

Toujours en train de se balancer sur sa chaise, Darion n'avait rien perdu des évènements qui venait de se produire. Lui, il avait remarqué la jeune-femme se glisser entre les clients du bar. Néanmoins, comme la situation ne semblait pas devoir dégénérer, le jeune-homme ne troqua pas sa casquette de vagabond pour celle de chasseur de primes et il resta immobile pour observer la suite des évènements. Il saisit sa choppe de rhum et s'en attribua une gorgée puis récupéra son memp et le glissa dans l'une des poches de son manteau.

Pendant ce temps, le reste de l'équipage pirate arrivait. L'un d'eux devant l'immobilisme des clients du bar lança :

« Et bien, vous avez entendu Neka ? Allez ouste, et tâchez de revenir vite si vous ne voulez pas que notre capitaine perde patience. »

Les pirates rigolèrent pendant que les villageois terrorisés prenait la fuite vers leur maison respective. En quelques secondes, la taverne se vida et il ne resta bientôt plus que les pirates, la femme à la jupe rouge, le tenancier de l'établissement et Darion qui se balançait toujours sur sa chaise.
Les hors-la-lois s'avancèrent vers le comptoir. Jusqu'à maintenant, le jeune-homme n'était pas dans leur champ de vision puisque lorsqu'il était arrivé, il s'était installé de façon à n'être pas visible pour ceux qui entrait par la porte; mais maintenant qu'ils avançaient, l'équipage de Bankou n'allait pas tarder à le découvrir.
Le vagabond était conscient que sa présence ne resterait pas ignorée longtemps. Il profita du fait que le premier pirate arrivé tenait toujours la femme à la jupe rouge pour intervenir.
Sans quitter sa chaise, mais polimment, il lui demanda de la lâcher. Les hors-la-lois se tournèrent tous vers lui, Darion en profita pour estimer leur nombre. Dans son champ de vision, il pouvait dénombrer trente pirates et il supposait qu'il y en avait d'autres dans le village et d'autres encore sur le navire.

La femme qu'un homme avait appelé Neka détailla le jeune-homme d'un coup d'oeil appréciateur. Il s'apperçu à l'occasion qu'elle avait les pupilles d'un chat. Il lui rendit son regard et répondit à son regard par une moue satisfaite. La pirate était jolie à regarder avec ses cheveux noirs coupés courts, ses yeux verts et son corps de manequin. Elle lui demanda s'il était prêt à remplacer la captive et lorsqu'un membre de son équipage voulut protester, elle le fit taire d'un seul regard. La femme à la jupe rouge lança un regard implorant et plein d'espoir lorsque Darion cessa de se balancer sur sa chaise pour se relever.
La capuche laisser toujours tomber son ombre sur le visage du vagabond, cependant, il ne se faisait guère d'illusion; les yeux de Neka avaient dû lui permettre de détailler son visage. Il fit un petit geste pour rassurer la captive mais ne répondit pas.
Les pirates lui demandèrent s'il avait perdu sa langue mais là encore il garda le silence. Certains commençaient à s'énerver quand un nouveau venu fit son apparition.
Un homme de près de deux mètres poussa la porte de la taverne. Le tenancier de l'établissement se fit tout petit derrière son comptoir alors que le nouvel arrivant éclatait de rire.

« Libère ta captive Matt, il semblerait que nous ayons un client plus intéressant. »

La personne qui venait de parler était connu sous le nom de Bankou le saguinaire. Une longue cicatrice barrait son arcade sourcillière. Il avait des yeux bleux et des cheveux noirs qui tombaient dans son dos. Large d'épaules, son corps massif était couvert d'une armure de muscles qu'il laissait à la vue de tout le monde. Il n'était habillé que d'un pantalon rouge et d'un manteau de la même couleur qu'il ne fermait jamais. Ses bras comme ses cuisses ressemblaient à des troncs d'arbre et de tout son être se dégageait une impression de puissance, de cruauté également.
Darion jeta un oeil au capitaine du navire pirate. Il allait devoir jouer serré car ce pirate était connu pour son comportement meurtrier et il était impossible de prévoir ses réactions. Pour l'instant il était d'humeur à épargner les villageois et le vagabond n'avait pas envie que les choses changent. Le jeune-homme réfléchissait à toute vitesse. Il n'avait pas répondu à la question de Neka quelques instant plus tôt pour ne pas que ses agresseurs soient tenté de se débarasser d'elle. Il avait alors croisé les bras sur son torse pour détacher son bracelet gauche et il se tenait prêt à s'en servir à tout moment comme arme de lancée si l'un des pirates devenait dangereux pour la captive.

L'intervention providentielle de Bankou lui avait facilité les choses. La captive put s'enfuir saine et sauve alors que les pirates s'intéressaient à lui. Le capitaine s'avança au comptoir et demanda à l'aubergiste des tonneaux de rhum à partager avec ces hommes. Ce dernier ne se fit pas priver, il disparu dans sa réserve et aussi vite qu'il put, il ramena de quoi boire. Pendant ce temps, Darion avait discrètement refermé son bracelet tout en gardant les bras croisé sur son torse. Lorsque le premier tonneau fut remonté par le tenancier de l'établissement, Bankou se réintéressa au vagabond, il lui demanda pourquoi il n'était pas allé chercher ses biens comme tous les autres. Le jeune-homme répondit qu'étant un vagabond il avait toujours tous ces biens sur lui. Pour prouver ce qu'il avançait, il sortit sa bourse bien maigre au demeurant et la lança sur le comptoir en disant que dans ce petit sac était contenu toute sa richesse. Darion avait adopté une attitude humble : il ne s'écrasait pas devant les criminels mais il ne les provoquait pas non plus.
Le capitaine pirate et Neka s'avancèrent vers lui. Le premier tendit la main pour faire tomber la capuche du jeune-homme et ce dernier le laissa faire. Son visage apparu alors en pleine lumière, ses cheveux blonds et ses yeux bleus furent découverts. La femme pirate profita du mouvement se son supérieur pour passer dans le dos du vagabond et elle s'appuya sur ses épaules.
Elle lui chuchota à l'oreille son envie de jouer, de se distraire. Darion resta de marbre alors que les pirates éclataient de rire. Bankou lui même avait l'air de beaucoup s'amuser. Le vagabond répondit à voix haute que tout dépendait du jeu. Un fou rire mauvais se répandit parmis les hors-la-loi. Pour ces derniers, l'imprudent allait souffrir.
Bien que Darion ait joué à l'ingénu, il savait parfaitement à quels amusements se livraient Bankou et son équipage. Ces pirates adoraient les mises à mort et jouer avec eux signifiait livrer un combat mortel contre un membre de l'équipage. Le jeune-homme connaissait de réputation ces criminels. Il avait entendu parler d'eux lorsqu'il était encore en poste en tant que vice-amiral. Il avait eût sous les yeux des rapports sur les exactions commises par ces hommes.
La tête de Bankou était mise à prix pour soixante douze millions de berrys, celle de Neka atteignait les soixante cinq millions et celle de Mooken arrivait à cinquante huit millions.
Darion se demandait bien ce qu'un équipage aussi redoutable faisait aussi près de l'entrée de la route de tous les périls. Il dut remettre ses interrogations à plus tard quand il remarqua qu'un pirate le saisissait à la manche pour l'entraîner dehors.
Le vagabond fit une grimace lorsqu'il vit ce que les pirates avaient déployé. Il avait entendu de l'activité à l'extérieur de la taverne mais il ne pensait pas que les hors-la-loi aient eût le temps d'installer une arène. Il remarqua aussi que tous les villageois étaient regroupés, les genoux au sol et les mains sur la tête, à quelques mètres du bâtiment dans lequel il se trouvait encore.
Les pirates les firent s'asseoir sur les gradins de l'arène qu'ils avaient montés pendant que Darion était emmené au centre de la piste.
De l'extérieur, c'était un bâtiment circulaire. On pouvait voir des centaines de colonnes de bois soutenant l'ensemble ; les gradins, faits de planche en bois, s'étendaient sur dix étages, de quoi accueillir plusieurs centaines de spectateurs.

Le vagabond observa que la surface de combat était circulaire et d'un rayon d'environ vingt cinq mètres. Les gradins étaient surélevés et les premières places se situaient à au moins trois mètres du sol. La hauteur du tout devait atteindre dix mètres pour un diamètre total de soixante dix. Le jeune-homme grimaça en pensant que le déploiement de ce bâtiment avait dû entraîner la démolition de plusieurs habitations. Les pirates se retirèrent et Darion resta seul dans l'arène.
Bankou assis dans les gradins présenta les règles du jeu. Comme le jeune-homme le subodorait, il s'agissait de combats à mort. Il allait devoir mener cinq duels successifs sans se faire tuer pour espérer survivre dans des affrontements sans aucune règles.
Il remarqua que Neka le regardait d'un air affamé alors que les autres pirates riaient à gorge déployées quant au villageois, ils donnaient l'impression d'être des souris terrifiées.
Son premier adversaire descendit dans l'arène. Il s'agissait d'un membre de l'équipage de Bankou du même gabarit que Darion. Il avait les cheveux bruns, les yeux marrons et portait un short blanc et une tunique bleue. A sa ceinture pendait le fourreau d'un sabre, qu'il tenait déjà en main. Avec son pouce, il fit signe au jeune-homme qu'il allait le décapiter.
Le vagabond se mit en garde. Il avança son pied droit en restant face à son adversaire. Sa jambe gauche se tendit alors que la droite se pliait alors qu'il montait les bras. Sa main gauche se retrouva à hauteur de bassin, la droite un peu en dessous de son menton puis il attendit les réactions de son ennemi.
Sur les gradins, Bankou et ses lieutenants Neka et Mooken ne manquèrent pas de remarquer la bonne posture de garde du jeune-homme.
Le pirate n'attendit pas longtemps, il chargea en faisant des moulinets avec son arme avant de l'abattre du haut vers le bas sur le crâne de son adversaire. Darion avança sur son ennemi par un pas latéral et l'attaque le manqua alors qu'il venait de réduire la distance. Pour parer à tout nouvelle véléité offensive de la part du hors-la-loi, le vagabond contrôlait les bras de son ennemi avec sa main droite. Il frappa à l'aide de son bras gauche, les côtes du criminel. Ce dernier eût la respiration coupé par l'impact et il lâcha son sabre.
Darion ne lui laissa pas le temps de récupérer, il l'abattit à l'aide d'un coup de pied à l'estomac suivit d'un atémi du tranchant de la main sur la nuque. Le pirate s'écroula, assomé.
Bankou et ses lieutenant applaudirent rejoint, après quelques secondes d'hésitation, par les autres membres de l'équipage.

Un deuxième hors-la-loi entra en piste. Cette fois, le vagabond prit l'initiative du combat. Il se précipita sur le pirate qui tenta de le couper en deux à l'aide de sa lance. Plus vif, Darion sauta par dessus l'arme et son utilisateur et retomba dans son dos. Le jeune-homme enchaîna à son acrobatie un puissant coup de coude aux cervicales du lancier qui s'écroula sans demander son reste.
Son troisième et son quatrième adversaire n'eûrent pas plus de chances et il les mit à chaque fois hors de combat en quelques battements de cils.

Enfin, Neka elle-même se déplaça pour monter en piste. Les pirates se mirent à l'acclamer et obligèrent les villageois à faire de même. Darion remarqua qu'elle avait protégé ses ongles à l'aide de gaines d'acier en demi-cercle.
Elle passa à l'assault aussitôt que ses pieds foulèrent le sol de l'arène. D'un bond de félin elle plongea sur son adversaire alors que son bras fendit l'air. Il dut faire un saut de côté pour esquiver et il constata alors son erreur. La femme avait frappé la main ouverte avec l'intention de griffer et l'attaque était passé à quelques milimètres seulement de la joue du jeune-homme. Il avait à ce moment comprit que l'acier recouvrant les ongles de Neka servait à trancher les chairs et non pas protéger les ongles comme il l'avait en premier lieu imaginé.
La femme pirate le félicita pour sa belle esquive mais renchérit-elle :

« Désormais, tu ne devras pas te contenter d'esquives aussi juste. »

Pour prouver son affirmation, elle bondit à nouveau sur Darion en abattant ses ongles d'acier. Il s'écarta de la trajectoire du coup en reculant et alors qu'il croyait être sorti du champ d'action de l'assaut, il ressentit la morsure des griffes sur son torse. Il jeta un coup d'oeil rapide et il vit que sa chemise était déchiré et que du sang sortait des cinq plaies consécutives à l'attaque de Neka.

« _ Je t'avais prévenu pourtant »

Darion ne répondit pas. Ses blessures n'étaient, pour le moment, pas très importantes et il comprenait parfaitement pourquoi son esquive n'avait pas été suffisante : le déplacement d'air créé par l'attaque de Neka avait été suffisant pour le blesser. Le jeune-homme ne craignait pas pour sa vie dans ce combat, mais pour celle des villageois et il réfléchissait à quel comportement adopté pour qu'il n'y ait pas de morts à déplorer à la fin de cette sombre histoire.
Son raisonnement le poussa à un choix difficile pour son orgueil : pour que les villageois s'en sortent vivants et en bonne santé, il devait perdre ce duel. Mais il fallait qu'il soit prudent parce que le spectacle de sa défaite devait satisfaire pleinement Bankou.

Sa décision prise, il se lança dans la bataille. Neka se ruait vers lui les ongles en avant ; Darion plongea sous le bras de son adversaire et la frappa à l'estomac. La femme eût le souffle coupé alors que de nouvelles blessures fleurissaient sur l'épaule droite du jeune-homme.
Il tourna sur lui même pour frapper à l'aide du revers de son poing, la tempe de son ennemie qui alla s'écraser contre l'un des murs de l'arène.
La réaction de Bankou fut celle qu'espérait le vagabond. Un large sourire se dessina sur son visage, il considérait que le combat allait être intéressant. La même expression apparu sur le visage de Mooken et lorsqu'elle se releva, Neka arborait elle aussi un air ravi en plus d'autres changements.
La femme pirate s'était transformé pendant qu'elle se remettait sur ses pieds. Sur sa tête avait poussé des oreilles pointues et des moustaches, son corps s'était recouvert d'un pelage noir et des griffes remplaçaient ses ongles alors que les gaines d'acier tombait au sol.
Darion se fabriqua une expression horrifiée.

« Tu as bien compris, fit Neka, j'ai mangé un fruit du félin version chat .»

Elle ne donna pas plus d'explications et elle se rua sur son adversaire. Sous sa forme semi-humaine, elle était deux ou trois fois plus rapide et Darion dut se défendre contre la pluie de griffes qui déferlaient sur lui.
En quelques secondes, les bras du jeune-homme furent lacérés et il les laissa pendre inerte comme deux membres dont il n'aurait plus le contrôle.
Neka se lécha les babines avant de marcher vers son adversaire qui donnait l'impression de respirer peiniblement.

« Alors, c'est tout ?; Je suis déçue. »

Elle leva le bras comme pour en finir. Darion, qui n'attendait que ça, en profita il lança un puissant coup de pied à hauteur de poitrine. A la vitesse de l'éclair, Neka ramena ses bras en croix pour se protéger sauf qu'elle recula quand même sous l'impact. Le jeune-homme pivota sur son pied d'appui et cette fois à l'aide d'une frappe latérale, il essaya d'atteindre le menton de la femme-chat.
Pour atténuer l'effet de l'attaque, Neka dut se jeter en arrière ce qui ne l'empêcha pas d'être sonnée. Elle tomba au sol en se ramassant sur elle-même pour rouler vers l'arrière et ensuite elle se redressa.
Une expression de surprise envahit le visage de Darion lorsque le ronronnement de son adversaire monta dans l'arène.
Elle avait l'air extrêmement satisfaite de la tournure que prenait les évènements. Son attaque suivante fut si rapide qu'elle sembla disparaître. Elle se rematérialisa derrière Darion qui s'était entre temps débarasser de son manteau et elle laissa dans le dos de son adversaire cinq sillons sanglants.
Le jeune-homme rugit de douleur. Il se retourna pour recevoir le pied de Neka sur le menton et à son tour il alla s'écraser contre les parois de l'arène. Il ne se releva pas alors que les applaudissements des pirates montaient vers le ciel. La femme s'approcha de son adversaire mais lorsqu'elle fut à portée, le vagabond se laissa rouler vers elle et tenta de lui faucher les jambes pour la faire chuter. Elle bondit par dessus l'attaque et lorsque Darion se releva derrière elle, elle pivota et d'un terrible coup de pied marteau sur l'épaule gauche, elle le renvoya mordre la poussière. Il s'écroula face contre terre. Elle remonta sa jambe pour relancer la même attaque mais il se mit hors du portée du coup en se laissant rouler latéralement pour finalement se relever en titubant.
Neka, assurée de sa victoire, s'approcha en marchant. Dans un sursaut apparemment désespéré, Darion tenta à nouveau un coup de pied latéral. Elle se laissa tomber au sol pour éviter l'attaque et bondit sur le pied d'appui de son adversaire qui chuta à son tour. La tête du jeune-homme heurta le sol et avant qu'il ne reprenne ses esprits, elle était déjà en train de le chevaucher. D'une claque et d'un revers de la main, elle mit Darion hors-combat.
Elle se releva ensuite en le tenant par le col et le projeta contre l'une des parois de l'arène. La force de l'impact fit tomber le mur sur le vagabond alors que Mooken criait à Neka de faire plus attention ; pendant ce temps, leur capitaine Bankou riait à gorge déployé et les pirates applaudissaient la performance de leur lieutenant forçant les villageois à faire de même.

Darion ne se releva pas, recroquevillé en position foetale, il n'était plus qu'un amas de chairs sanglantes et les morceaux de planches de la paroi qui s'était effondrée le recouvrait. Les pirates ne se donnèrent même pas la peine de vérifier s'il respirait encore.
Certains replièrent l'arène et rangèrent ses composantes dans le navire alors que d'autres amenaient dans la cale les trésors que leur avaient donné les villageois; en moins d'une heure, tout fut terminé et le capitaine Bankou le sanguinaire et son équipage quittèrent l'île dans leur navire. Leur bateau était un galion suffisemment grand pour transporter plus de cinq cent personnes et demandant en permanence au moins cinquante matelots pour le faire naviguer. La figure de proue représentait le buste d'un homme affichant un air sournois riant à gorge déployée et tenant dans ses mains deux gigantesques couteaux. L'emblème de Bankou, une tête de mort accompagné d'un crâne de félin et de canidé, s'éloignait du rivage.
Enfin les villageois respiraient jusqu'à ce que Darion se releve en époussetant ses vêtements. Les habitants d'Hatsoukotou n'en revinrent pas, le sang coulait encore de plusieurs de ses blessures et la correction qu'il venait de recevoir était encore chaude dans les mémoires, pourtant le vagabond était debout et paressait en pleine forme. Il récupéra son manteau alors que plusieurs personnes reculèrent devant le miracle.

_ « Bon, c'est pas tout ça, mais maintenant, il s'agit de les rattraper. »

Il se dirigea vers le port où son radeau l'attendait. Les villageois le suivirent à distance respectueuses mais quand il le vire embarquer, l'un d'eux ne put s'empêcher :

_ « Mais qu'allez-vous faire ? »
_ « Mais les rejoindre et les arrêter pardi. »

Trop estomaqués pour répliquer, les villageois ne purent que constater que le jeune-homme avait pris la mer et s'éloignait d'eux.
Ils ne le revirent jamais mais ils apprirent quelques jours plus tard avec le journal que le capitaine Bankou le sanguinaire et son équipage avait été retrouvé neutralisé sur leur navire puis arrêté par les forces de la marine. Deux semaines après cet incident, ils apprirent que le vagabond était en fait un déserteur de la marine, le vice-amiral Hiryuu Darion lorsque des militaires vinrent leur poser des questions.

Bienvenue. C'est bon pour moi, sauf ce point :

Citation :

il voulait trouver Nico Robin pour lui demander sa version des faits de l'histoire d'Ohara

Tu peux avoir enquêté sur Ohara et avoir obtenu quelques informations à ce sujet, mais pas concernant Nico Robin. Tu peux t'orienter vers Spandam ou d'autres Marines ayant eu vent / ayant vécu cette tragédie. Il y en a d'honnêtes dans le lot, Sauro et Kuzan n'étant pas les seuls.

Et voilà, c'est modifié.

Citation :

il voulait trouver Nico Robin pour lui demander sa version des faits de l'histoire d'Ohara

A été remplacé par :

Citation :

Darion avait un nouveau but : il voulait reconstituer l'histoire de la tragédie Ohara. Il voulait aussi découvrir le secret qui avait justifié le massacre de centaines d'hommes et de femmes. Pour accomplir son objectif, Darion devrait se renseigner auprès de ceux qu'il savait avoir participé à ce tragique évènement

Je t'en remercie, toi qui est sans doute l'incarnation de ce que je déteste le plus au monde (je parle des sentiments de mon perso pour ce que représente le tien )

Merci beaucoup.