~Water Seven~ ..:: Une drôle de journée ::..

Sujet: ~Water Seven~ ..:: Une drôle de journée ::.. Lun 12 Mar 2007 - 23:00

..:: Water Seven, Ruelles Nord ::..

En cette belle après-midi dans la cité d'eau de l'île flottante, les habitants étaient de sortie, certains faisaient leurs courses au dos des Yagaras, d'autres préféraient marcher le long des rares allées de pierre brute sur les côtés des maisons, servant par la même occasion de petites ruelles qui n'étaient certainement pas capables d'établir un commerce sur ses bords, c'est pour ce fait que la plupart des marchands s'étaient établis sur les eaux. Cette méthode permettait à toute la populace de circuler aisément, aussi bien sur les pavés que sur les canaux. Cependant, pour mieux comprendre ce qui allait débuter au sein de cette île, il fallait se déplacer plusieurs dizaines de canaux plus loin.

..:: Water Seven, Aux abords du quai numéro 1 de la Galley-La Company ::..

Les maîtres charpentiers et les ingénieurs navals se remettaient à travailler, la plupart avaient terminés leurs pauses. Tous s'attelaient aux réparations, d'autres à la création et les autres créaient un navire de taille imposante auquel seul la proue et la poupe étaient installés ainsi que la quille, assurant ainsi l'équilibre du futur navire. La sueur était présente sur les fronts de ces braves hommes qui ponçaient, rafistolaient, raccordaient tout le matériel et donnaient le maximum dans leurs travaux, on pouvait réellement dire que une bonne humeur régnait en ces lieux, mêlant la sérénité et la joie de travailler dans des telles conditions. Le soleil était de plomb, les cieux arboraient quelques nuages blancs représentant diverses formes animales que les enfants s'amusaient à découvrir, la mer quand à elle était peu agitée, le bruit des vagues se répercutait dans les quais lentement, mêlant l'odeur de l'écume à celle de la labeur.

En revanche, cette paisible scène ne dura qu'un temps, comme à leurs habitudes, les pirates allaient faire parler d'eux. Des cris et des tumultes résonnaient au delà du quai, il n'en fallut pas plus pour que les autres interloqués et dérangés se ne se rendent au point dit pour rencontrer ces gêneurs forts-bruyants. Lorsque l'équipe n°1, ô combien populaire dans tout Water Seven fit son apparition, la foule s'exclama, criant les noms de certains et encourageant les autres. Devant les artisans se dressait un spectacle des plus classiques, une fois de plus, un vulgaire pirate venait de prendre en otage une jeune femme brune enceinte, sous prétexte que si les charpentiers persistaient à vouloir lui faire payer les réparations de son galion, ils auraient la mort de cette bohème sur la conscience. Visiblement, le kidnappeur n'était autre que le capitaine du dernier navire que la Galley-La avait réparée, cependant et malgré son grade de supérieur au sein des océans, ce dernier était moins fier sur terre, il transpirait abondamment et ne cessait de reculer en entendant les acclamations des civils qui assistaient eux aussi à la manoeuvre qui allait s'avérer être des plu délicates. Le vil forban avait placé un couteau aiguisé sous la gorge de cette fille en pleures, utilisant ainsi un moyen de s'échapper et de commettre un crime de plus à sa liste de méfaits.
La tension était présente, aussi bien dans l'assemblée que dans les yeux du pirate, les seuls à garder une parfaite maîtrise de leur mental étaient ces valeureux charpentiers qui n'avaient pas hésité une seule seconde pour venir à la rescousse du peuple.

À quelques pas de ces lieux, des pas rapides et pesants avançaient à grandes enjambées vers le quai n°1 de Galey-La, traînant visiblement derrière lui un énorme tas de bois de grande qualité, serré entre des cordes d'amarrages. Qui était cette étrange personne en compagnie de deux silhouettes féminines identiques qui se déplaçaient à grande vitesse vers la source du remue-ménage ?

Tous s'attendaient à voir l'équipage du gredin rappliquer pour l'aider à prendre la fuite mais se fut tout autres, néanmoins cela n'empêcha pas les civils de pousser un cri de terreur quand ils virent qui était venu rendre visite à la compagnie. Un slip de bain noir, une chemise hawaïenne rouge à motifs de palmiers verts, une chaîne d'or autour du cou, un nez de fer, des lunettes de soleil noires brillantes au reflet de la lumière et enfin, la coupe la plus Funky qui soit se dressant fièrement vers le ciel. Un vacancier ? Non, un touriste ? Non plus, ce n'était bien sûr personne d'autre que le super-héros ( auto-proclamé ) de Water Seven, le grand et l'unique, Franky !
À cette entrée en scène très remarquée s'ajouta une posa farfelue, Franky joignit ses avant bras vers le ciel, fléchissant les jambes vers la droite et tendant les mains vers le ciel, suivit de près par les Squara Sisters, fidèles à elles-même. Des confettis tombèrent, tandis que toute la population se mit à faire demi-tour, apeurée par la seule présence du cyborg, réputé pour faire des ravages là où il passait. La plupart décidèrent de rebrousser chemin, les autres restèrent, pris par le suspense insoutenable mais tout de même prêt à déguerpir au cas où la situation le demanderait.

Le pirate détourna son attention, le bougre lâcha la jeune femme affaiblie et sonnée sur le sol et se retourna promptement vers le nouvel individu qui lui faisait face. Il brandit son couteau de petite envergure face à Franky en le menaçant, craignant à tout moment de subir le courroux qu'il avait préalablement mérité. Le cyborg baissa la tête vers cette énergumène qui lui bloquait le passage, ne se souciant guère de son arme, il lâcha la corde qui serrait l'imposant tas de bois de recyclage à ses arrières et craqua sa nuque. Le pirate se mit à trembler quand il vit que les choses allaient se corser pour lui, Franky claqua son poing droit fermé dans la paume de sa main gauche, montrant très clairement sa lassitude et son envie de découdre. Le petit capitaine s'efforçait de se rendre encore plus minuscule qu'il ne l'était, jusqu'à en lâcher sa seule arme au sol, interposant ses deux mains face à lui, dans l'intention de parer un coup prochain. Franky quand à lui tendit son bras droit vers le visage du pauvre pirate désemparé qui suppliait en vain son adversaire présent.

" STRONG RIGHT ! "

Malheureusement pour lui , le coup partit instantanément, l'avant-bras droit de Franky se décolla rapidement et fusa vers la joue du misérable avorton face à lui, le poing droit fermé de Franky percuta la mâchoire de l'homme de plein fouet, le faisant voltiger à plusieurs mètres de hauteur, puis atterrissant dans un bruit sourd plusieurs secondes plus tard dans l'océan. Une fois la demi-portion éjectée, le poing relié à une chaîne métallique sortant tout droit du bras de Franky revint à sa place, le métal s'entrechoqua quelques instants avant que son bras ne se restitue convenablement. D'une manière aussi habituel que possible, le cyborg à la crête bleue ôta d'un mouvement de pouce les lunettes de soleil cachant ses yeux du regard des autres et les disposa simplement sur son front. Sans rien n'ajouter, il se dirigea vers l'équipe du quai n°1 qui était habituée à la présence de Franky, mais pas totalement à ces brusques interventions, ce dernier traînait toujours l'immense paquet de bois derrière les Square Sisters qui l'aidaient tant bien que mal à transporter ce fardeau. Une certaine classe émanait de l'aura du cyborg au nez d'argent, pas seulement au niveau vestimentaire, mais aussi dans la façon dont il venait d'intervenir, même si il avait agit pour sa personne et non en premier lieux pour venir en aide à cette femme toujours à genoux désormais. Les yeux des habitants se détournèrent, tous décidèrent de retourner à leurs occupations quotidiennes, un homme aux cheveux mi-courts surgit d'entre la foule en train de se disperser, criant le nom de Félicia. Il trouva finalement sa femme, heureusement indemne, il la serra dans ses bras et l'aida à se relever se morfondant de ne pas avoir pu intervenir avant, l'individu salua d'un signe tête l'équipe de la Galley-la sûrement en guise de remerciements -même si ces derniers n'avaient pas aidés à la récupération de la demoiselle en détresse- puis repartir en silence en compagnie de sa dulcinée.

Les choses sérieuses allaient commencer, Franky fit apparaître sur ses lèvres un sourire satisfait, dévoilant par la même ses dents blanches.

" Alors sa Bibiche les filles ?! "

Son sourire presque narquois ne cessa de s'élargir, son regard se baladait dans ceux de ses "clients ", juste après cela il s'écarta d'un pas vers la droite et tira le gros tas de bois vers l'équipe du quai n°1, le temps des affaires allait débuter.

" Votre matos ! Avec ça vous allez pouvoir faire joujous longtemps ! Mes hommes ont récupérés ça sur un grand navire, j'pense qu'avec tout ce qu'il y a là, ça vaut dans les deux millions de Berrys, c'est du bois de qualité !

----

Hj: Voilà Lucci ! J'espère que le poste te convient ^^

Comme d'habitude à Water Seven, les ingénieurs travaillaient d'arrache-pied que ça soit pour travailler ou pour réparer, tout le monde était concentré. Mais ce calme ne dura pas longtemps, car, comme toujours également, des pirates était à l'origine de multiples soucis, confiant Kaku restait impassible, les otages étant des femmes, il se doutait que Franky ne tarderait à rappliquer. Continuant de travailler, marteau à la main, pendant quelques minutes, tout en écoutant le vacarme produit par Franky, il souriait mais son sourire n'avait rien de naturel, il était même plutôt crispé. Tout d'un coup le vacarme stoppa, il se retourna et vit arrivé un nuage de poussière impressionnant devant lui. Un type coiffé d'une banane bleu et vêtu de manière très décontracté courait dans sa direction, précédant la fumée créée.
Franky arriva alors devant Lucci, une quantité importante de bois émergea de la poussière. Kaku fut émerveillé, la qualité du bois était à première vue très bonne et les dire du revendeur virent confortés cette idée.

Franky - " Votre matos ! Avec ça vous allez pouvoir faire joujous longtemps ! Mes hommes ont récupérés ça sur un grand navire, j'pense qu'avec tout ce qu'il y a là, ça vaut dans les deux millions de Berrys, c'est du bois de qualité ! "

Kaku se dirigea alors plus prêt du tas de bois pour l'examiner plus en détail, en bon professionnel, il ne pouvait pas juste accepter un prix comme ça sans vérifier, ni estimez la marchandise lui-même. Après quelques minutes passées à avoir scruté les moindres rainures de ce magnifique matériau, il fini par lever la tête en direction de Franky.

Kaku - "En effet, ce bois est de très bonne qualité, deux millions de Berry c'est bien cela?"

Kaku semblait intéressé par l'offre, désormais le seul à pouvoir confirmer l'achat était le chef de l'équipe, Rob Lucci. Il tourna la tête dans sa direction d'un air interrogateur, espérant que ce dernier allait donner son accord, puis il se dirigea une nouvelle fois vers le tas de bois, une véritable lumière brillait au fond de ses yeux, c'était certainement le meilleur bois qu'il avait vu jusqu'a maintenant.

L'agitation faisait partie du quotidien au dock n°1 de la Galley-La, du folklore de Water Seven, ... Franky en était un bon symbole. Héros auto-proclamé, il faisait plus de dégâts qu'autre chose là où il passait. Parfois opposé aux artisans, charpentiers et autres ouvriers, il était également leur allié en d'autres occasions. Comme aujourd'hui, visiblement, puisqu'il les déchargea d'une petite affaire sans qu'ils n'aient à intervenir. Il faut bien dire qu'ils avaient autre chose à faire. Le boulot n'attendait pas et était de taille. Pas de temps à perdre avec des pirates de tout bord, surtout mauvais clients et mauvais payeurs. Temps à accorder à Franky par contre, il s'était déplacé pour une autre raison que le sauvetage de cette jeune femme en détresse. Derrière lui se traînait un imposant amas de bois, ramassé par ses hommes d'après ses dires. Kaku s'occupait d'examiner le tout pendant que Lucci, imperturbable, observait la scène. De son côté, Paulee enguirlandait Franky qui était intervenu juste avant lui. C'était assez cocasse : l'homme au fouet-cordes était vexé de ne pas avoir pu secourir cette jeune femme. Il voulait casser son image de coincé en la sauvant, mais Franky lui avait ôté cette possibilité. Il craignait les représailles de Kalifa, la secrétaire d'Icerberg rappellerait sans doute à Paulee qu'il aboyait mais ne mordait pas. Face à cette attitude assez peu digne d'un contremaître du dock n°1, Lucci ou plutôt Hatori ne put se retenir plus longtemps et fit quelques remontrances à son camarade. C'était habituel de les voir se quereller, personne n'en fut donc étonné.

" Paulee ! Paulee, bon sang ! Reprends-toi, mon ami ! Hou-houhou ! Si tu veux absolument impressionner Kalifa et la faire changer d'avis à ton sujet, commence par adopter un comportement plus exemplaire ! La presse fait déjà ses choux gras de toutes tes escapades nocturnes, c'est suffisant... Tu ne trouves pas ? Hou-houhou ! Maintenant, si tu veux bien nous excuser... Nous allons parler affaires avec notre invité. "

Paulee grimaça, il n'avait même plus assez d'énergie pour se disputer avec Lucci. Pourtant, c'était son passe-temps favori. En attendant, Kaku avait fini d'examiner le bois et semblait assez charmé. Lucci l'était tout autant, de simples coups-d'oeil suffisaient à se rendre compte de la qualité rare du matériel mis à leur disposition par le désassembleur officiel de Water Seven. Cela dit, le prix qu'il avançait était risible. Et il le savait. Iceberg avait ses entrées un peu partout dans le monde, normal en tant que directeur de la plus importante compagnie du commerce maritime mondial. Et en tant que tel, Iceberg pouvait obtenir un meilleur bois à plus bas prix. Lucci regarda Kaku, puis Franky. Il leur fit un bref signe de la tête, direction le côté. Ils y seraient plus tranquilles pour discuter et ne gêneraient pas la bonne manoeuvre des travaux en cours. Tandis qu'Hatori voletait au-dessus de la tête de son maître, les Square Sisters suivaient leur aniki. Trois contre trois, si l'on puit dire. Une fois qu'ils furent à l'écart, Lucci ou plutôt Hatori engagea la conversation. Son air sérieux et sa cravate noire lui donnaient l'air d'un homme d'affaires. Il parlait avec ses ailes comme certains parlaient avec les mains. Et il parlait bien.

" Franky, parlons peu mais parlons bien... Deux millions, tu nous as bien regardés ? Iceberg-san peut nous en avoir plus, de la même qualité... pour un million et demi de Berrys. Bien sûr, c'est un bon bois. Mais nous ne paierons pas le prix fort alors que d'autres sont prêts à se brader pour nous ! Hou-houhou ! Alors, quelle est ta décision ? "

Lucci demeurait toujours aussi immobile, Hatori faisait tout le travail. La réunion secrète aurait bientôt lieu et l'escargophone leur avait annoncé la venue prochaine d'un gradé. A vrai dire, ses préoccupations allaient davantage à cette histoire qu'aux négociations menées avec Franky.

[HRP]Kaku, tu es contremaître aussi ^^ Enfin, pas grave ^^[/HRP]

[ Très bien, on garde cet ordre de passage ^^ ]

Après s'être débarrassé du capitaine aux allures porcines et d'avoir présenté la marchandise qu'il amenait en temps que client, ce fut à l'énergumène de Paulee de venir s'égosiller devant lui pour une quelconque raison de fierté, parlant d'honneur et d'autre broutilles. Apparemment, le charpentier avait des problèmes de coeur et semblait même faire une carence de présence féminine ce qui n'arrangeait en rien le tempérament agaçant de ce dernier qui semblait croire que, une fois la donzelle sauvée, les mérites lui reviendraient, mais le contraire en présence de Kalifa avait déjà était prouvé maintes et maintes fois. Durant ce laps de temps pendant lequel le blondinet sur les nerfs s'était énervé devant un Franky impassible, Kaku, un des contremaître du dock n°1 s'était chargé de vérifier la qualité du bois apporté. Bien entendu, Lucci ou plutôt Hatori s'était empressé de tirer par les oreilles ce forban mal élevé de Paulee pour lui faire quelques remontrances en public, c'était une sorte de tradition ici et les querelles entre les deux personnages étaient monnaie courante et en faisait rire plus d'un, une façon comme une autre de détendre l'atmosphère et de garder ce climat de complicité au sein de la Galley-La.
Suite à cette altercation comique du pigeon, long-nez se tourna vers son ami et collègue dans l'espoir de recueillir son avis, le cyborg en slip de bain resta quant à lui les bras croisés, lunettes de soleil sur le front et regard noir, les affaires marchaient plutôt bien ces temps-ci et la compagnie que formait les ingénieurs de la région était en bonne partie pour quelque chose.
Franky attendit donc l'avis du ventriloque professionnel, d'ailleurs, le fait que son oiseau parle à sa place en avait toujours épaté plus d'un et formait sans aucun doute un des fameux sept mystères de la cité flottante. Contre toute attente, la mascotte sur l'épaule d'Hatori ne communiqua aucunes informations au sujet de la marchandise, au contraire ce fut Lucci lui même qui indiqua la marche à suivre, comprenant ou ils voulaient tout deux en venir, Franky laissa derrière lui ses biens et prit le soin de confier aux Square Sisters le rôle monter la garde mais celles-ci n'étaient pas du même avis. Les trois hommes atteignirent donc la côte, suivis de près par le fan-club du héros numéro 1 de Water Seven, ils y seraient tout trois mieux placés et à l'abris des oreilles indiscrètes pour parler franchement, toutes les propositions étaient bonnes à prendre. Ce fut le charpentier à l'allure latine qui prit la parole de nouveau, enfin, plutôt sa volaille qui s'exprima d'un ton calme mais le timbre de sa voix était vraiment exubérante pour les tympans de l'homme au nez d'argent. D'après lui, l'entreprise n'avait pas les moyens pour céder une telle somme, allant même jusqu'à affirmer qu'Iceberg pourrait trouver sans mal une plus grosse quantité identique à celle procurée et d'une valeur identique, cette remarque ne le laissa pas de marbre, ce fut surtout le rabais important que lui proposait Lucci qui l'estomaqua. Il écarta les yeux et défit ses bras pour les poser chacune sur sa taille en fixant à tour de rôle les deux artisans négociateurs tandis que sa houppette gracieuse se dressait ainsi vers les cieux, il prit une grande inspiration, prêt à prendre la parole à son tour, sa position fut imitée par ses soeurs très rapidement.

" OÏ ! Vous croyez quand même pas que MOI je vais baisser mes tarifs ! Les p'tits gars, regardez moi bien à votre tour, est-ce que j'ai l'air de vouloir baisser mes prix ? "

Derrière cette exclamation il adopta une pose équivoque, toujours épaulé de ses soeurs aussi synchroniques qu'agiles, plaçant ses bras derrière son dos et fléchissant les jambes. À la suite il reprit une once de sérieux et se redressa faiblement en secouant la tête négativement, comment pouvaient-il tenter de faire chuter le coût de ses produits de bonne facture ? Lui, auto-proclamé fournisseur officiel des artisans ? C'était tout bonnement impensable et Franky n'était vraisemblablement pas résigné à garder la tête basse, mais plutôt de repartir vainqueur après un débat rudement mené sans doute. Il pointa du pouce gauche l'amas de bois soigneusement ficelé positionné à quelques mètres de la ronde formée, regardant par dessus son épaule ses produits tandis qu'il s'apprêtait à trouver un terrain d'entente. Il ne pouvait se permettre de laisser ces ingénieurs avoir le dernier et mot et profiter de lui de la sorte, même si pour cela il devait user de la force brute.

" Voilà le deal, je vous fais le tout à un million sept-cent-quarante Berrys .... Et pas question d'aller plus bas. "

Il reprit ce même air inflexible qui le rendait si imposant physiquement et qui le faisait gagner en prestance, bien qu'il perde environ trois-cent petites pièces dans cette affaire, le pactole qu'il pourrait récolter dès l'ors dédommagerait sans problème cette misérable perte, encore faudrait-il que ce dernier ne dépense pas tout en une soirée durant un buffet ou bien même dans une cours de Yagaras. La tension était bel et bien présente et à son comble, qu'allait décider les deux contremaître ? Allaient-ils gentiment accepter cette proposition qui, dans un sens leur était favorable ou alors, seraient-ils toujours aussi fermés ? La question trottait dans la tête de l'homme cybernétique, il se doutait néanmoins que son avance ne serait pas forcément accepter, et le premier contestataire serait certainement l'artisan muet, sa réponse était dans un sens prévisible mais il fallait espérer qu'ils ne lui ferait pas perdre plus de temps ainsi, il avait d'autres chats à fouetter par ailleurs et là n'était pas sa dernière transaction à effectuer.

Kaku, tout en gardant un œil sur le bois suivi Lucci lorsque ce dernier décida de se mettre à l’écart. Il savait que s’ils ne l’avaient pas fait, Paulee et les autres seraient venus les gênés et ça, il ne le voulait surtout pas, d’importantes négociations étaient en marche et à part Kaku et Lucci les autres travailleurs du quai étaient trop impulsif pour les mener à bien. Puis comme à l’habitué, Hattori prit la parole au nom de Lucci. Kaku nota une fois de plus l’incroyable talent de l’animal pour marchander, car un tel bois, on en voyait pas tout les jours et même Iceberg aurait eut du mal a en obtenir en si grande quantité, mais ça Franky l’ignorait et le bluff de l’oiseau fonctionna parfaitement, Kaku restait impassible pour ne donner aucun indice au désassembleur. Ses yeux se dirigèrent à tour de rôle vers Hattori et vers le vendeur, s’arrêtant sur Lucci. Kaku passait beaucoup de temps avec lui, et son air n’était pas habituel, même si quand on ne le connaissait pas, cela était impossible à repérer.Les négociations continuaient, mais chacun cherchait à tirer le tout à son avantage, et surtout, personne ne voulait céder.

"Un million sept cent quarante mille Berry…ça pourrait être intéressant mais je refuse. Désolé Franky, notre dernier prix sera un million six cent cinquante mille Berry. Même si le bois est d’excellente qualité, je l’avoue, Iceberg-san pourrait nous en avoir beaucoup plus et pour pas beaucoup plus cher. Notre réputation de négociateur est en jeu, si nous te faisons ce cadeau, d’autres en profiteront pour remonter leurs prix, et si cela arrive, la compagnie ne pourra même plus racheter ton bois. Tu n’as donc rien à gagner à vouloir rester à ce prix."

Kaku resta impassible après cette longue tentative de négociation avec Franky, même si, au fond de lui, il était très fier d’être arrivé à exposer des arguments de ce genre. Il savait que ce travail n’était qu’une couverture, mais sa volonté de mener à bien tout ce qu’il entreprenait avait toujours le dessus, et c’était aussi un des facteurs de réussite lors de ses infiltrations, un bon employé attire moins les regards et les soupçons qu’un mauvais. Il jeta un regard furtif à Lucci avait toujours la même expression sur le visage, puis il tourna la tête pour voir ce qu’il se passait sur le chantier. Comme d’habitude, Paulee causait quelques troubles en essayant de venir écoutez la conversation tandis que Lulu et les autres tentaient tant bien que mal de le retenir et de le remettre au travail. Il feinta une fois de renoncer et retourna vers le bateau mais couru vers les trois hommes voyant une brèche dans le barrage, au dernier moment, Lulu qui avait sur l’épaule une grande planche de bois d’au moins deux mètres de long intercepta l’homme aux cordes dans sa course en le frappant à la tête, ce qui mit immédiatement fin à ses ardeurs. Kaku avait regardé la scène d’un air amusé tout en laissant au vendeur un temps de réflexion sur sa dernière offre, puis il se tourna à nouveau vers lui.

"Alors Franky, tu as fais ton choix, nous n’avons pas tout notre temps, notre travail est entre autre ce qui permet de payer ce que tu veux nous vendre, chaque minute passée à discuter peut faire perdre de la valeur à ton article. Je te rappelle que la dernière proposition s’élève à un million six cent cinquante mille Berry… "

Il se tourna alors vers Hattori et cru voir un semblant d’ironie dans ses petits yeux d’animal, peut être se trompait-il, mais il préférait en avoir le cœur net et malgré son incertitude, il le questionna tout de même, en craignant cependant légèrement la possible réaction de Lucci, ce qui le poussa à rester relativement poli avec son compagnon.

"Cher oiseau, aurais-tu une meilleure solution à tout ceci ?"

En attendant sa réponse, il jeta un coup d’œil à Franky, ce dernier semblait s’impatienté, mais Kaku espérait réussir à descendre le prix au maximum.

Les matins se suivent mais ne se ressemble pas, et surtout pas ce matin ou durant mon footing quotidien, je passa par le port. Habillé de mon mini short noir et de ma brassière rouge je venais de voir une scéne doit je me chachais pour ne pas intervenir. Sur le port un homme venait de sauver une femme prise dans les bras d'un autre homme. Celui ci venait de se prendre une bonne correction par cette montagne, que je connaissais déjà d'avance Franky, chef de la fankie familly protégé par mon patron.

Mais ce qui m'amusait le plus c'était les trois autres gars se trouvant avec lui, je m'assia alors sur le rocher en haut de la falaise derrière brousaille et arbres je ne pouvais être vu. Le premier qui s'adressa à cette bête de combat était Kaku, il travaillait pour Iceburg, trés dévolu comme tous ici, mais il était ingénieur pour les constructions de navires, sa deuxième qualité était qu'il était un guerrier hors pair, trés agile et trés aimé du peuple des water seven.

Prés de Franky se trouvait un autre individu, Pauly, lui aussi ingénier en construction navale, spécialisé dans les mats, il est le préféré de mr Iceburg, je ne vois vraiment pas pourquoi, nous nous sommes toujours entrain de nous chamailler, car il aime que ses gens boss sur son bateau, plutot que de regarder mes jambes et ma mini jupe, c'était un jeu que j'aimais beaucoup l'embéter. Mais je me méfier toujours car il est un As de la corde, il gagnerai facilement dans un rodéo. On pourrait dire qu'il et parfait si bien sur il ne dépenserai pas autant dans les jeux, il serait peu être trés riche en faisant attention mais que voulez vous il faut bien quelques défaults à l'homme.

Puis le dernier et le plus zen des trois Lucci et son pigeon Hattori, il est expert en cheville de bois et comble du comble il ne parle que par son pigeon, il est ventrilogue mais n'hésite pas à dire ce qu'il pense, c'est pour ça qu'entre lui et Pauly il y a souvent des bagarres puisque monsieur Pauly n'aime pas qu'on lui dise ses 4 vérités, bref la scéne était assez marrante à voir, discuter sur un tas de bois qui apparament était de bonne qualité, le bureau n'était pas loin et sentant que le bois aller etre vendu je descendis sur le port pour examiner ce tas.

Mon arrivée bien sur habillé en cour provoqu'à des regards de facination mais bien sur aucun sifflement, car les gens de water seven savait éperduement que je détestais ça et que le fait de me mettre en colère n'était pas bon pour eux, arrivant derrière Franky je regarda mes camarades.

Bonjour les garçons, et bien ce bateau n'avance pas vite dite moi, à Franky te voila avec de nouvelles marchandises. Tu me laisses regarder?

Il me regarda et fit un signe de tête puis je me pencha regardant ce bois, le trouchant, le sentant même il était vraiment de trés bonne qualité et les garçon était certes un peu rude avec lui même s'ils avaient raison sur un point on pouvait avoir pour ce prix une très bonne cargaison ailleurs, mais il fallait prendre le large et dans ce cas la fabrication du navire serait encore reculé,

Aors Franky tu reste sur ton prix ou pas?

Le soleil commencait à devenir brulant sur le port et je dégoulinai déjà de sueur du à mon footing, on attendait tous la réponse de Franky qui semblait hésiter.

Franky ne lâchait rien, malgré la validité des arguments avancés par Lucci et appuyés par Kaku. Le héros auto-proclamé des bas-fonds de Water Seven n'était pas un sentimental pour rien, Lucci le savait tout aussi bien que Kaku. Ils ne manqueraient donc pas de faire usage de cette partie de la personnalité complexe du Cyborg à la chemise hawaïenne. En ce moment, les négociations se poursuivaient et Kaku renchérissait, alors que Lucci s'approchait du tas de bois, le caressant du bout des doigts. Quel bon comédien décidément, dire qu'il n'en avait rien à faire. En tant qu'homme fort du CP9 et haut-gradé de la Marine, il aurait été facile pour lui de prendre part à des missions bien plus périlleuses et intéressantes, mais ce n'est pas comme s'il avait le choix. Il s'y pliait donc et s'exécutait froidement, laissant le soin à son fidèle Hatori de prendre la parole à sa place quand le besoin s'en faisait sentir. Mais ses pensées n'étaient pas toutes fixées sur l'instant présent. Il ne pouvait s'empêcher de réfléchir à cette nouvelle qui lui était parvenue, comme quoi un autre haut gradé de la Marine allait rendre une petite visite à la bande du CP9. Serait-ce un officiel du style de Kougi ou un " vrai " homme de la Marine, comme un colonel ou un vice-amiral ? Avec un peu d'espoir, leur permis de tuer verrait un prolongement dans les faits, mais Lucci n'y comptait pas trop. Pas maintenant, ça ne s'y prêtait pas. Toutefois, il était au moins ravi d'une chose, c'est qu'il aurait la possibilité de réendosser son costume, le vrai. Avec Kaku, Kalifa et Blueno, ils devraient faire preuve de prudence au moment d'aller à la rencontre de leur invité-mystère. En croisant les doigts pour qu'il leur apporte une bonne nouvelle...

Pendant ce temps, Kaku et Franky venaient de mettre un terme à leur bref échange et Kalifa en profita pour arriver, toujours aussi élégante et bien sur elle. Pas besoin de rappeler à quel point elle était en vue à la Galley Company. Non seulement elle était la seule femme dans les environs, mais aussi et peut-être surtout, la secrétaire d'Iceberg. Ce qui la distinguait pas mal des autres dames de la ville, aussi nombreuses soient-elles. Hatori la salua, soulevant une aile comme les humains levaient un bras et agitaient la main pour saluer un des leurs. Lucci ne fut pas trop ébranlé par son arrivée soudaine, à vrai dire il était plutôt soulagé de la voir dans les parages. Comme ça, il n'aurait pas à aller la chercher à son bureau pour leur petite réunion de tout à l'heure, au bar de Blueno. De plus, elle prenait le relais auprès de Franky, tandis que Kaku s'approchait de Lucci. Franky, qui écoutait les paroles de la jeune femme, se mit à hésiter. Kaku en profita pour relancer Lucci dans les débats, demandant à son pigeon s'il n'avait rien à ajouter à tout ce qui se disait. Naturellement, le pigeon se mit à prendre un air des plus sérieux, derrière sa petite cravate classieuse et son style très réfléchi. Il répondit alors à Kaku tout en invitant Franky à le regarder dans les yeux. Ce qui était cocasse.

" Kalifa et Kaku ne feront que te le confirmer encore et encore, mon bon Franky : ce bois est beau, très beau, mais ton prix ne nous convient pas ! Désolé, ça ne prend pas avec nous. Dois-je te rappeler que les fournisseurs se battent entre eux pour avoir l'honneur de travailler avec la célèbre Galley Company ? Humm ? Bien... Repartons sur de bonnes bases, maintenant. Hou-houhou ! Un million et cinq cents cinquante Berrys, pas un de plus ! Il te faudra faire preuve d'un peu de bon sens maintenant, mon bon Franky ! Tu as deux minutes pour nous donner ta réponse, après ça nous devrons reprendre nos travaux de constructions ! Hou-houhou ! "

Hatori se tourna alors vers Kalifa et lui posa une question qui n'avait rien d'un hasard. Franky ne se douterait forcément de rien, Kaku comprendrait. Ce n'était pas un code non plus, mais plutôt une façon de se rappeler mutuellement pourquoi eux trois étaient l à Water Seven.

" Dis-moi Kalifa, comment va Iceberg-san ? Hou-houhou ! "

Je m'approcha de l'homme qui était en réalité un ami, nul ne savait sur cette contrée que nous faisions partis des CP9, c'est une association secréte qui a le droit de tué dans la légalité si l'un des secrets que nous tenons est dévoilé, bref nous sommes agents secrets, pour cela nous sommes 9: quelqu'un sont partis en mer, d'autres sont ici nous étions donc composé de Kaku, Lucci, Spandam notre directeur, Jabura spécialiste en art martiaux qui déteste Kaku et Lucci, Blueno le patron du seul bar de Water seven aux bras fort et musclé, Kumadori celui qui n'a pas peur de la mort, Fukuro celui qui ne peut mentir, Nero le tueur sans coeur et moi même, la seule femme, surement recruté pour mon sang froid et ma diplomatie.

Bref Hatori venait de me poser une question, je mis alors mon dos sous son cou le caressant comme il l'aimait, il roucoulait tranquillement pendant que je lui répondais.

Et bien mise à part qu'il court dans tous les sens qu'il est énervé on ne peux pas plus aujourd'hui et qu'il rale comme à son habitude on peut dire qu'il va pour le mieu. Une prise de sang faite y hier les résultats sont bon donc je ne pense pas qu'il y est un quelconcre problème, il demande justement comme avance le nouveau navire et vous dit le bonjour.

Je continuais les caresses alors que les trois autres continuait de réfléchir à ce qu'il allait faire, Frankie se demandait si c'était une bonne affaire, Paulee me regardait comme à son habitude méchamment car mon short court ne lui plaisait pas et kaku n'attendait qu'une chose prendre le sac et continuer la construction.

Et toi Mon beau Hatori comment te porte tu? Ton maitre va bien?

Puis haussa un peu le ton pour embéter une peu mon monde.

Et ce féniant de Paulle il ne t'embéte pas j'espère.

Je fis alors un clin d'oeil et un léger sourire, cela faisiat bien longtemps que je n'avais pas embéter Paulee et quand j'y pense cela me manquait terriblement, les jours passés enfermé dans le bureau en compagnie de Mr Iceberg n'était pas toujours facile, je préférais nettement être dehors au grand air et ainsi voir mes amis.

Toutes ces négociations trottaient dans la tête du cyborg, après qu'il ait tenté d'imposer son dernier prix vainement, Kaku s'était empressé de répliquer d'une voix sobre qui lui allait plutôt mal lorsque l'on regardait son physique peu avantageux, enfin, son nez de toute évidence qui restait lui aussi un des sept mystères de Water Seven. Le contremaître persistait, lui et le pigeon ventriloque de la Galley-La étaient munis de solides arguments, mais leurs authenticité était à vérifier, toutefois il n'avait pas les moyens dans l'immédiat de se renseigner concrètement à ce sujet. Le macaque avait adopté un air sérieux derrière sa casquette blanche couvrant en partie ses yeux ronds, ce dernier tentait avec peine de dissuader l'éro-cyborg avec divers belles paroles et en ne cessant de rabâcher les mêmes rengaines que son ami et compagnon de travail qui portait le même titre respectif que lui, Lucci. Le regard sceptique de l'homme cybernétique ne cessa de tourner vers les deux capitaines du premier dock, tout deux arborant des airs froids et décidés, lui ne savait pas trop quoi répliquer, la somme qui lui avait été proposée s'élevait jusqu'à un million six-cent-cinquante milles berrys, en revanche son prix à lui était bel et bien resté un cran au dessus, à savoir un million sept-cent-quarante milles berrys. Il restait indécis malgré tout, son bois était d'une qualité jamais égalée jusqu'à présent, du moins c'était très certainement un des meilleurs matériaux qu'il avait ramené aux ingénieurs depuis lors, de ce fait il était normal que les deux artisans charpentiers soient fortement intéressés par la petite cargaison apportée, cependant ils semblaient réellement envieux et malgré les remarques énoncées par Kaku pour l'acquisition des biens exposés, aucuns ne voulaient réellement céder.
Galley-La contre la Franky Family, fournisseur officiel opposé au meilleur client des désassembleurs, un vrai dilemme pour l'homme au slip de bain qui se voyait incertain. Chacun de ses poses qui se voulaient lui donner un certain air réfléchis se voyaient immédiatement copiés par les Square Sisters fidèles à elles-mêmes qui ne tardaient pas à imiter leur grand-frère, le suivant avec entrain et le rythme funky dans la peau. Le pouce et l'index droits de Franky rejoignirent son triple menton qu'il caressa un instant, fixant le ciel en songeant de temps à autre tout en s'égarant tantôt vers d'autres sujets plus où moins divertissants. D'un côté, il n'avait jamais cédé quoi que ce soit au niveau de sa gamme de produit, pourquoi devrait-il dès aujourd'hui commencer à le faire pour ces foutus marchandeurs ? Le dernier montant qu'il avait voulu donner ne supportait pas d'importants écarts et pourtant, les deux acolytes ne semblaient pas vraiment décidés à laisser au nez d'argent ce qu'il voulait obtenir, ils étaient coriaces mais Franky l'était bien plus. Eh oui, tant d'années passées à traiter diverses offres, à marchander multiples de ses possessions et à vendre aux plus tenaces des négociateurs l'avaient aidées à devenir au fil du temps un des commerçants les plus réputés pour sa persévérance à toute épreuves.
Pour couronner le tout, alors que super-moi no Franky prenait tout en cherchant des solutions au problème cité, la secrétaire à la tenue aguicheuse d'Iceberg-san se montra au grand jour, apparaissant derrière l'éro-cyborg discrètement et lui demanda, tout en cassant brutalement la pose pensive de Franky, si elle pouvait inspecter elle aussi la qualité de sa marchandise. Il haussa les sourcils derrière ses lunettes de soleil noires portées devant ses yeux, assez étonné de voir une simple supervisante avide de paperasse en tout genre s'occuper de vérifier les mérites de son bois. Malgré cela, il lui accorda ce privilège en acquiesçant brièvement d'un signe de tête qui se voyait positif sans porter son regard sur cette dernière, lui laissant le soin de l'inspection et se retournant à nouveau vers Lucci et Kaku pour reprendre en bon terme les négociations estompées le temps d'avoir l'esprit clair et réceptif. La question fusa, une fois de plus interrompue dans ces positions farfelues, Kalifa enchérit soudainement après un rapide coup d'oeil pour s'assurer de la consistance de la marchandise empaquetée et ficelée elle lui demande en réajustant ses lunettes rectangulaires si il restait sur son avis. Alors que les deux contremaîtres qui étaient les plus concernés dans l'affaire restaient en retraits, le macaque roux s'adressa au pigeon blanc aux allures bourgeoises, l'incitant par une demande à s'exprimer encore une fois sur le sujet. Ce dernier croyait sûrement que la volaille diplomate était la mieux placée pour argumenter et persuader le héros caché de Water Seven, bienfaiteur du peuple et privilégié des bas-fonds, c'est avec cette même voix équivoque qu'il s'adressa à l'homme en tenue de vacancier pour, et dans un dernier assaut, trouver un arrangement définitif à cette affaire. Le volatile fit cour, il parla rapidement démontrant avec aisance à quel point ils avaient à faire et visiblement tentant dans de belles paroles de donner raison à leurs causes. Subséquemment ils furent rejoints par la secrétaire à la tenue osée et se placèrent face à lui, attendant avec impatience sa réponse qui serait certainement décisive et cloîtrerait l'affaire une bonne fois pour toute, c'était vrai, lui aussi n'avait pas que cela à faire, d'autres exportateurs l'attendaient et le marché quotidien ne faisait que débuter dans la pleine chaleur de l'été.
Deux minutes, deux petites minutes avant d'annoncer sa décision, l'assistante du maire bien-aimé cajolant entre sa poitrine généreuse l'animal ailé d'habitude posé sur l'épaule droite du fameux contremaître aux cheveux d'ébène, la scène vivement reluquée par les autres ingénieurs, Paulee en particulier qui convoitaient vivement la place discutée du volatile tandis que Kaku restait silencieux. Le bruit de l'aiguille d'une horloge parfaitement huilée semblait se répercuter dans tout le corps du chef de la Franky Family, il ne pouvait pas prendre tout cela à la légère et repartir impunément sur une défaite, non, si il le fallait il utiliserait les poings comme méthode de persuasion mais n'était pas enclin à la baston de si bonne matinée, même si il avait tout de même claqué une roustre au capitaine porcin qui s'était volontairement attaqué à une donzelle. Pour finir et au dernier instant, dans une musique entraînante sortie d'on ne sait où, Franky prit en un temps record la pose attirée de la cigogne voûtée, cambrant son dos et relevant la tête subitement, sa houppette gracieusement exposé vers les cieux, un pied en avant parallèle à son semblable et les deux bras tendus pour enfin unir les mains l'une à l'autre, entre-mêlant chacun des doigts imposants de ce dernier pour former une surface plane du revers de ses poignes. Suite à cette pose qui en aurait éberluée plus d'un, il annonça d'une voix franche et légèrement ironique toutefois, gestuelle volontairement imitée par ses soeurs aux coupes carrées, articulant soigneusement chacun de ses mots, le regard camouflé par ses carreaux mais néanmoins tourné vers les quelques représentants de la Galley-La.

" Oï ! J'peux pas tolérer de tels rabais, ce bois là est excellent comme l'a dit le pigeon, mais n'allez pas me faire croire tout de même qu'Iceberg-ossan arriverait à dégoter en pareille quantité tout ce que je vous apporte, heiiin ? "

Tout en annonçant cela, il pointa du pouce gauche avec conviction la montagne de matériaux ficelé derrière eux en fronçant les sourcils en un même battement, il ne pouvait se laissait marcher sur les pieds de la sorte, le troc et tout ce qui touchait à la vente était un peu son domaine, des constructeurs navals n'arriveraient pas et en aucun cas à lui voler ce qu'il avait lui même dérobé. Et puis, de toute évidence, il leur serait impossible de se ravitailler comme dans ce cas là en moins d'une semaine, ils étaient gagnants d'une manière ou d'une autre. Enfin, il avait un plan et, à moins que Kalifa ne fasse comme monnaie un strip-tease à l'éro-cyborg, il ne voyait pas vraiment de meilleur arrangement que celui qu'il s'apprêtait à dévoiler. En reprenant de son sérieux, ce qui s'avéra difficile, il se tint droit comme un peuplier et poursuivit dans sa lancée d'un air convaincant, s'adressant aux trois comparses en les visant un à un à tour de rôle, s'égarant plus ou moins souvent dans les yeux perçants de Lucci.

" Dooonc ! Voilà ce que j'ai à proposer, même si ça m'embête bien plus qu'autre chose, je vais vous faire une sacré offre, j'ai pas envie de perdre mon meilleur client, de toute façon Iceberg-ossan ne peut pas se passer de mes trocs. En gros, si j'accepte votre prix d'un million et cinq-cent-quarante milles berrys, ce que j'attend en retour, c'est qu'a chaque prochaines livraisons vous me livriez un bénéfice de dix pour cents des bénéfices fait avec le bois rapporté. Si autant de fournisseurs se tapent dessus pour s'associer avec vous comme tu le prétends, Lucci, alors ce marché devrait pas vous poser de problèmes vu que les affaires marchent ... Hé hé hé. "

Alors que les trois hommes discutèrent depuis plusieurs minutes maintenant sur ce bois, aucun parti ne voulait céder, d'un côté les deux ingénieurs de la Galley-La, de l'autre l'hurluberlu aux cheveux bleus. Soudain, sortant de nulle part, la secrétaire de Iceberg vint les rejoindre, traversant le chantier, elle attirait tout les regards vers elle, puis elle vint rejoindre ses deux acolytes pour les aider à régler cette affaire qui commençait à s'éterniser. Ils la saluèrent rapidement et le pigeon reprit la parole, reformulant une fois de plus les arguments déjà exposes tandis que la jeune femme de ce cote ne faisait que confirmer ce qu'il disait et ce qu'ils avaient dit. Franky ne pouvait pas le supporter, il craqua et proposa d'accepter mais sous des conditions peu avantageuses pour la compagnie naval. Kaku qui était jusqu'à lors resté impassible soupira longuement avant de reprendre la parole une ultime fois, il savait qu'il n'aurait pas d'autre chose, mais d'un autre côté, il allait devoir dire a son vendeur ce qu'ils avaient jusqu'à maintenant voulu lui cacher. Il semblait un peu mal à l'aise et tourna une dernière fois autour du bois avant de revenir à côté de Lucci. Il prit alors une grande bouffée d'air.

"Un million cinq-cent quarante mille berrys...ça me va et je pense qu'ils seront d'accord la dessus. Par contre nous ne pouvons pas accepter que tu nous imposes une telle condition! Tu veux une preuve que malgré la qualité de ton bois nous pouvons en avoir... Et bien regarde."

Kaku parti alors dans la direction du hangar qui se trouvait en face d'eux et ouvrit légèrement la porte, invitant Franky à venir voir ce qui s'y trouvait.

"Tu vois bien, ton bois, nous pouvons en avoir, et bien moins cher, fait comme tu veux, mais nous, nous n'avons rien à perdre, toi tu as un million et demi de berry. Enfin, je vais être généreux parce que tu es un bon vendeur habituellement, je te propose donc un million six cent mille berrys, et sans conditions."

Kaku avait regardé d'un air inquiet Kalifa et Lucci, espérant qu'il n'était pas en train de faire une erreur, mais désormais il n'avait plus le choix, il reprit un air sérieux et fixa Franky, attendant qu'il accepte enfin cette ultime proposition.

Lucci était pris entre deux feux depuis tout à l'heure. D'un côté, une conversation légère menée entre Hatori et Kalifa. De l'autre côté, ces négociations qui n'en finissaient pas. Heureusement que Kaku faisait preuve de patience et de calme, il avait bien besoin de lui pour prendre le relais. Jouer les ventriloques à tout bout de champ ne l'amusait pas vraiment, à vrai dire. Qui plus est, la question posée à Kalifa tout à l'heure n'était pas vraiment innocente. Iceberg restait leur cible et par de petits codes bien à eux, les membres du CP9 infiltrés dans la Galley-La se tenaient au courant de l'avancée de leur mission. Là, les mots employés par Kalifa confirmaient à Lucci qu'il n'y avait rien de neuf à signaler, rien d'intéressant à se mettre sous la dent. Quel dommage. Enfin, en bon leader, il ne faisait preuve d'aucune impatience, même s'il était sans doute d'eux tous celui qui avait le plus envie de regoûter au meurtre. Kalifa s'en rendait peut-être compte, elle adoptait toujours un comportement bien à elle lorsqu'elle venait prendre de ses nouvelles. Ou plutôt celles d'Hatori. Dans un sens, cela faisait doucement sourire le charpentier. Mais dans un autre sens, il se demandait bien souvent si cet excès d'humanité ne nuirait pas un jour à sa partenaire. Il ne poussait jamais la réflexion plus loin, il se contentait de raisonner stoïquement. Elle devait tout autant s'ennuyer à jouer la potiche pour cet Iceberg. Alors elle agissait avec eux comme si elle retrouvait ses amis et son confort l'espace d'un instant. Oui, ça devait être ça. Et ça convenait à Lucci.

En attendant, Franky avait adopté un autre ton, bien plus décidé que jusqu'ici. Il s'adressait directement à Lucci. Au pigeon ? A Lucci ? A Hatori ? A son maître ? Tout le mystère était là. On assista d'ailleurs à une scène amusante. Ne sachant pas auquel d'entre eux d'eux s'adressait le cyborg, Hatori et Lucci se regardèrent avant de hausser les épaules. Hatori croisa les bras devant son abdomen et soupira avant de passer sur l'autre épaule du meilleur assassin du gouvernement. Kaku ne leur laissa de toute façon pas le temps de répondre, il proposa un tout autre prix à Franky. Lucci demeurait impassible, lèvres serrées. Il se limita à une réaction habituelle : froidement, il regarda les deux hommes par-dessus son épaule avant de refaire face à Kalifa. Elle caressait Hatori délicatement et lui répondait. C'était assez comique. Si sérieux d'habitude, comme le prouvait sa cravate, le pigeon se désintéressait pour une fois de ce qui se passait autour de lui. Il préférait tailler la conversation avec la secrétaire d'Iceberg. Faisant bouger ses ailes pour parler avec comme un humain parle avec ses mains, il répondit de façon très enthousiaste à la jeune femme. Quelques ouvriers s'arrêtèrent pour les observer, même si cela n'était plus trop étonnant de voir que l'animal s'exprimait à la place du muet Lucci.

" Crou ! Tu fais bien de me le demander, ma chère Kalifa ! Vois-tu, ce fainéant de Paulee préfère passer son temps à s'épuiser dans les tavernes ou dans les casinos ! Après, il s'étonne quand il arrive épuisé au travail ou quand il se retrouve à sec à la fin du mois, crou ! N'est-ce pas là un bien mauvais exemple pour notre chère Galley-La Company ? Même cet exhibitionniste en slip n'en arrive pas là ! Quant à moi et Rob Lucci, nous allons bien... Nous ne rechignons pas au travail et nous mettons un point d'honneur à faire la fierté du dock numéro un. Tu pourras dire à monsieur Iceberg que les finitions du nouveau navire avancent bien, crou ! "

Rob Lucci se tourna finalement vers Franky et Kaku. Le regard de son camarade avait trouvé le sien. Le pigeon, qui avait pointé dbout de l'aile le cyborg quelques instants plus tôt, se moquait en cet instant de lui. Il tournoyait dans les airs avant de finalement se reposer sur le couvre-chef de Lucci. Prenant son air le plus sérieux et convaincant, il crut avoir le dernier mot, pointant de l'aile comme s'il tapait du poing.

" Tes conditions sont bien amusantes, Franky ! A ce prix-là et avec un pourcentage aussi énorme, tu ne trouveras personne d'assez fou pour te le reprendre ,ton bois ! Crou ! Par contre, nous allons faire un geste. Il est vrai que notre collaboration ne date pas d'hier. Au prix proposé par Kaku et avec l'exclusivité sur les fournitures et 2% sur les bénéfices, qu'en dis-tu ? Crou ! Intéressant, non ? C'est notre dernier mot, désosseur... "

Kalifa esquivait tous les regards portés dans sa direction. C'était une délicate habitude qu'elle avait entretenue depuis son entrée dans la Galley-La, préférant se faire femme inaccessible mais sexy, plutôt qu'aguicheuse et sujette aux avances dont elle faisait l'objet. A dire vrai... Ses pensées étaient bien réservées à un homme, celui vers lequel elle tournait ses yeux sombres dès qu'il lui faisait dos. Il était là présentement, s'exprimant au travers de son volatile au blanc pelage. Et elle continuait secrètement à l'admirer, à l'observer. Comme au premier jour. A croire que même cette tueuse expérimentée avait son côté fleur bleue et son petit jardin secret dont elle lui réservait la clef. La regarderait-il un jour autrement que comme une collègue ? Laisserait-il sa soif de meurtre de côté pour entrevoir en elle ce qu'il faisait naître et croître ? Peu probable. Rob Lucci était une légende vivante et bien plus, un modèle pour des milliers d'engagés dans la Marine et autres hommes de main du gouvernement. C'est pour ça qu'elle avait appris à ne pas espérer, connaissant les limites de ce qu'il pourrait accepter. Toutefois, elle aurait très certainement voulu savoir un jour s'il était conscient de cette situation. S'il pourrait à son tour nourrir cette attirance envers elle. Et surtout, s'il leur serait possible un jour de ne pas être si loin tout en étant si proches. En tant que membres du CP9, certainement, car elle ne le voyait pas quitter cette branche. Pas plus qu'on ne le lui permettrait. En fin de compte, Lucci resterait Lucci. Et elle avait appris à l'accepter, malgré elle.

Ces brefs égarements furent de courte durée. Les gestes et la voix tonnante d'Hatori la tirèrent de ses pensées. Le pigeon, qu'elle était venue caresser affectueusement, entretenait la conversation avec elle. C'était la façon dont Lucci se tenait au courant des dernières nouvelles, que ce soit leur mission ou d'autres choses de cet ordre. Même si elle avait fait une habitude de repousser les prétendants et de rester indifférente aux charmes des hommes de la compagnie, elle aimait se donner en spectacle et montrer qu'elle était là. Elle ne se fit donc pas prier pour emboîter le pas à Hatori, y allant d'une réponse qui avait pour but de taquiner Paulee. Lui qui était si coincé et à cheval sur des principes avant-gardistes, il était le parfait client pour la veuve noire. Elle n'avait qu'à mettre une mini-jupe authentique pour qu'il rougisse à souhait et se mette à s'offusquer comme un maître d'école face aux bêtises de ses élèves. Hatori en rajouta une couche, c'était tout Lucci d'agir ainsi. Et cela fit sourire Kalifa, qu'il soit si réceptif à ce petit instant d'amusement. De l'autre côté, les choses avaient pris une tournure bien plus sérieuse. Kaku menait fermement des négociations avec Franky, le désosseur légendaire de la côte de Water Seven. Ce touriste dans l'âme voulait vendre son bois à des prix exorbitants. Vu que les membres du CP9 prenaient très à coeur leur rôle au sein de la Galley-La, ils défendirent au mieux ses intérêts. Il en allait de la sécurité de leur couverture, après tout. Et puis, bizarrement, Kaku semblait y avoir pris goût, lui. Même si la vie d'avant devait aussi lui manquer. En tout cas, Kalifa ne resta pas muette et répondit comme il se doit à Hatori. Souriante et replaçant ses lunettes sur son nez, elle ne donnait pas l'impression d'être une tueuse professionelle.

" Mon bon Hatori, comme tu as raison... Ce pauvre Paulee ferait bien de brûler un cierge en l'honneur d'Iceberg-san. Il lui pardonne tous ses écarts et n'envisage même pas de le rétrograder ni de le virer. Pourtant, nous serions tous si heureux s'il faisait les gros titres des journaux pour d'autres raisons que cette conduite déplorable. Enfin... Je suppose qu'il ne faut pas trop en demander. Concernant le bâteau, tu m'en vois fort aise. Je ne peux que supposer qu'une telle nouvelle ravira Iceberg-san. Il a bien besoin de motifs de satisfaction actuellement, entre toutes ces visites et ces dîners officiels qui n'en finissent pas. Et s'il apprenait, en plus de cela, que l'anti-héros personnifié de Water Seven essaie de nous extorquer tant d'argent... "

Un regard intimidant se porta vers Franky. Hatori enchaîna en lui exposant des conditions définitives. A prendre ou à laisser, voilà à quoi s'était exposé l'homme au slip noir et à la chemise hawaïenne. En attendant sa réponse, Kalifa scruta une nouvelle fois l'ensemble du chantier. Et une nouvelle fois, son regard finit par s'arrêter sur la silhouette de Lucci.

Le cyborg le plus funky de l'île mais aussi et sans aucun doute possible de toute la création écouta la réaction des artisans. Cette conversation était et de loin assez ennuyeuse et il préférerait largement se détendre parmis ses littles brothers. Mais il fallait faire tourner la boutique et le super cyborg auto fabriqué avec brevet déposé ne pouvait laisser un bois de cette qualité pour un prix si dérisoire. Tapotant du pied le sol, il était non pas nerveux mais pressé d'avoir leur réponse. Comme d'habitude les squares sisters imitaient leur boss dans toutes ses poses ou mimiques, tandis que le pigeon taillait une bavette avec la secretaire de Iceburg. Il ne répondit pas aux piques lancée à l'encontre de notre super héros en slip de bain par la scribouillarde de son vieil ami, tout ce qui lui importait était de tirer un bon profit du matos qu'il leur apportait. Quand il entendit les avis de artisans de Galley la , sa houpette légendaire en prit un certain coup avant de se redresser plus fière que jamais! en effet, l'offre proposé par le charpentier au drole de nez lui avait donné des frissons et il n'allait pas laisser partir une telle marchandise avec un tel rabais. Puis le pigeon de service proposa une dernière offre, coupant des lors le Patron de la Franky Familly dans son élan de protestation. Jaugeant celle ci, elle était il est vrai assez intéressante, mais si il se dit que si la Galley la était prête à proposer une offre pareille, il y avait sans doute un moyen d'y gagner un peu plus, même un plus aussi dérisoire que des bulles d'un cola de sous marque! Sa "familly" est une belle bande de dépensier, et il est vrai aussi qu'il est loin de leur donner l'exemple la plupart du temps. Se grattant la tête pensivement, il fit quelques pas, suivit de la même manière par Kiwi et Mozu, avant de se trouner fièrement vers l'homme qui murmurait par le bec d'un pigeon. Tendant le bras droit vers lui , et se grattant le menton de l'autre, il lui fit signe que non et se mit à partir dans une dernière argumention. Si elle passait, il partirait vaquer à ses occupations habituelles, sans oublier de passer chez Blueno pour se recharger en cola, le débat puisant sérieusement dans ses réserves vu les honteuses propositions qu'il avait.

"si vous pouvez monter jusque là, c'est que vous pouvez en rajouter un peu! Ne me prenez ni pour un amateur ni pour un escroc, le bois que je vous ai ramené est de premier choix et je ne connais qu'un seul bois au dessus de celui là, et je pense qu'il est inutile de vous dire duquel il s'agit ! Alors voila mon ultime proposition : 1 million six cent et un mille berrys , l'exclusivité et 2,1 pour cent sur les bénéfices! Et comme je suis sympa, une cravate des plus funky pour Hatori et des autographes pour les fans !"

Sur ces mots, Franky se mit à se trémousser, suivit par ses deux acolytes, telles des ombres, dans une danse endiablée, et ce pour passer le temps et les nerfs.

[ça vous va ?]

Water Seven, ville de transition sur Grand Line, ville connue pour sa fabrication de bateaux les plus somptueux avec des bois les plus magnifiques qui existent dans le monde entier. Le bois, matière première la plus recherché dans la ville, en effet, la construction de bâteaux étant relativement l'activité la plus excercée, la ville se devait d'avoir des bois de très grandes qualités. Cette activité était divisé en plusieurs docks, plus le numéro du dock se rapprochait du chiffre 1, plus la valeure, la beauté, les finitions, la qualité du bois augmentait. Ce dernier dock était composé des plus ingénieuses personnes comme le ténébreux Rob Lucci et le mystérieux Kaku. Ces deux personnages étaient en pleine négociation se tournant autour d'un bois très recherché et donc très rare. Accompagné de la somptueuse Kalifa, qui n'était qu'autre que la secrétaire d'Iceberg, le maire de la ville, les deux négociants n'arrivaient guère à faire céder leur vendeur. En effet, ce vendeur se nommait Franky, nom très étrange lorsqu'on ne connait point cet énergumène mais après l'avoir vu pour la première fois, on comprend bien que ce nom a un rapport direct avec son attitude, ses habits et sa coupe funky. La négociation devenait de plus en plus longue, les deux partis commencaient à céder réciproquement mais sans réellement le montrer, le parti du vendeur proposa un dernier rabais :

"si vous pouvez monter jusque là, c'est que vous pouvez en rajouter un peu! Ne me prenez ni pour un amateur ni pour un escroc, le bois que je vous ai ramené est de premier choix et je ne connais qu'un seul bois au dessus de celui là, et je pense qu'il est inutile de vous dire duquel il s'agit ! Alors voila mon ultime proposition : 1 million six cent et un mille berrys , l'exclusivité et 2,1 pour cent sur les bénéfices! Et comme je suis sympa, une cravate des plus funky pour Hatori et des autographes pour les fans !"

Cette dernière proposition était très intéressante, elle convenait aux demandes de Kaku, en effet ce dernier avait demané un million six cent mille berrys avec un pourcentage de 2 pour cent sur les bénéfices. Certes il y avait quelques différences mais peu importe, la Galley-La et même le Dock 1 avait besoin de ce bois, rare et si simple à manipuler si on connait toutes les maitrises. Cependant Kaku n'était pas réellement fier de cette négociation, malgré le peu de différences qu'il y avait, il aurait préféré que ce soit Franky qui baisse, tout seul, son prix sans que l'homme au nez carré lui impose un prix. Et c'est la pourquoi il refusa cette proposition de un million six cent et un mille berrys avec un pourcentage de 2 pour cent sur les bénéfices.

*Je ne peux accepter une telle offre, certes cet énergumène a bien l'intention de ne pas baisser son prix encore une fois, mais peu importe avec du temps et de la patience j'y arriverais*

Kaku était assez patient et prudent dans ses négociations, il se devait d'avoir un prix convenant, il ne pouvait accepter une telle offre. Son pseudo-rôle de contre-maître lui tenait beaucoup à coeur, l'homme au nez carré y tenait beaucoup. Certes ce n'était qu'une couverture mais Kaku était quelqu'un de très perfectionniste et n'hésitait pas à entreprendre parfaitement ses missions. Ne sachant guère vraiment quoi faire, il se retourna en direction de Lucci ou plus précisément de Hatori, car entre ces deux personnages, le pigeon était plus parleur que ce ténébreux Lucci. La négociation ne devait point s'arrêter là, la Galley-La ne pouvait céder aux offres de cet énergumène de Franky. De plus le dock 1 avait une très grande réputation dans toute la ville, perdre face à Franky aurait une répercution sur cette dernière. Kaku se retourna donc au près de Lucci, accompagné de son pigeon. Ces derniers n'étaient guère loin, juste à cinq mètres à peine, mais le contre-maître se devait de ne point parler fort car Kaku voulait encore faire baisser le prix de cette négociation.

"Qu'en penses-tu Hatori ? Ce cher Franky nous fait une belle offre n'est-ce pas, mais cela me semble un peu superflu. Nous devrions encore faire baisser ce prix, il va bientôt céder à nos dires."